La chapelle de Saint-Jean-Baptiste a été construite en 1650, comme un jalon de la Route du Plan, à l’initiative d’une confrérie qui souhaitait avoir ses propres locaux. Petit bâtiment rustique construit par les hommes du pays, elle a le caractère général d’une chapelle liée à la circulation (abri porche).
Comme la chapelle Sainte-Anne située plus loin sur la même route, elle a été le témoin des troubles qu’a connus Lorgues : l’invasion austro-piémontaise de 1746-47 l’a transformée en magasin de fourrage ; la révolution l’a vendue comme bien national.
Elle fut rendue au culte en 1816. Très exposée à la dégradation et au vol, elle a également fait l’objet de soins de la part de l’ASFVL et de la municipalité (1978, 1998, juste avant l’élargissement de la route en 1999).
Elle est très typique d’une chapelle de quartier, autrefois entretenue par les prieurs, et aujourd’hui par la cave viticole voisine. La fête de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin, coïncide avec les traditions du solstice d’été.
La Saint Jean de l’été à Lorgues-en-Provence a été décrite par le poète Marius Trussy :
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